🧠 Pourquoi je ne participe pas au dispositif Mon Psy

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En tant que psychologue clinicienne, formée en TCC, is en place par l’État.

❌ Un accès faussement simplifié

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Contrairement à ce que laisse entendre la communication officielle, ce dispositif ne permet pas un accès direct au psychologue. Il impose une obligation de passer par un médecin généraliste, qui devient prescripteur du suivi. Cela introduit un filtre médical inutile, qui peut freiner ou décourager des personnes déjà en difficulté. Dans ma pratique, je crois au respect de la demande du patient, sans détour, sans pathologisation imposée.

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❌ Une durée de soin insuffisante

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Le dispositif prévoit 8 séances maximum, sans réel aménagement possible. Or, le travail thérapeutique ne se résume pas à une série de consultations “à la chaîne”. Chaque personne vient avec son histoire, sa complexité, ses blessures, ses ressources. Réduire un accompagnement psychologique à un forfait rigide revient à nier la singularité de chaque parcours.

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❌ Une rémunération dévalorisante et destructrice

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Le tarif imposé par Mon Psy est de 30 euros la séance, pour une durée de 45 minutes. Ce montant ne couvre ni les charges, ni le temps de préparation, de formation continue, de supervision, ni l’engagement émotionnel et professionnel que demande ce métier. Ce tarif abîme la valeur du soin, et installe une vision précarisée de la psychologie.

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❌ Une logique administrative inadaptée à la réalité clinique

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Le dispositif impose une logique descendante : le psychologue doit suivre des prescriptions, rédiger des comptes-rendus, se soumettre à un cadre rigide, dans une posture d’exécutant. Cela nie la compétence autonome du psychologue et dénature profondément le cœur du travail thérapeutique : la rencontre humaine.

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✅ Mon engagement personnel

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Refuser ce dispositif ne signifie pas refuser d’aider. Bien au contraire.

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Je m’engage à :

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• Proposer une tarification juste et adaptable selon les situations, dans la mesure du possible

• Mettre à disposition des ressources gratuites (audios, fiches, outils) pour les personnes en difficulté

• Rester disponible et accessible, sans passer par des filtres médicaux

• Travailler en lien avec des professionnels compétents, dans une logique de réseau bienveillant

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Je crois à une psychologie libre, éthique, humaine et efficace, qui respecte à la fois le patient, le professionnel, et la complexité du soin.

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Je ne participe pas au dispositif “MonPsy”.

Il est massivement boycotté par la grande majorité des psychologues qualifiés, car il ne permet ni une prise en charge sérieuse, ni des conditions de travail viables.

Seuls certains praticiens peu expérimentés ou peu scrupuleux s’y retrouvent. J’en suis désolée.

Je choisis de rester libre, responsable, et engagée dans une pratique de qualité, dans le respect de mes patients et de mon métier.

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